NEIL YOUNG AND THE CRAZY HORSE : Rust Never Sleeps (1979)
Neil Young est un musicien qui ne sait pas rester en place. Il a adopté dans sa carrière différents styles de musique tout en restant lui même , allant du folk rock au rock incendiaire, et j’en passe… Rust never Sleeps, nouveau sommet (et métamorphose) dans sa discographie sera sa réponse à la génération punk/new wave qui reniait la musique « Hippie » auquelle le canadien était associée. Divisé en deux parties, l’une acoustique et l’autre électrique (avec ses inséparables Crazy Horse), ce disque est une sorte de testament du punk, une passerelle pour expliquer que le rock d’avant 1977 (Elvis, rolling Stones…) vit plus que jamais dans le punk ; comme le démontre la chanson « Hey hey My My » (reprise sur les deux parties) dédié à Johnny Rotten avec ses paroles fédératrices (Rock n’ roll can never die). Mêlant des textes torturés (« Hey hey My my ») à des compositions furieuses (« Sedan Delivery »), Rust never Sleeps montre que le punk n’est pas une question d’age, mais d’esprit.