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Archive for février 2010

La bérézina des bleus (86-89) : Circulez, y’a rien à voir ! (France-RDA,18/11/87)

février 28, 2010 2 commentaires

Quelle année 1987 désastreuse pour les bleus ! La venue de La RDA ce 18 novembre n’a aucun enjeu ( les deux équipes ne seront pas du voyage en Allemagne) sinon que les bleus se doivent de réagir et de montrer une meilleure image qu’un mois auparavant. 26 000 spectateurs assistant médusés assistent à une prestation de haute volée (c’est ironique) des bleus. Ils n’auront rien à se mettre sous la dent ! Michel continue ses expérimentations en appelant de nouveaux joueurs (Bruno Germain pour son unique sélection) ou en rappelant d’anciens (peu) glorieux (kastendeuch, Zénier). Quelle tristesse ! L’équipe de France a perdu en l’espace d’un an tout son crédit. L’expérience de la génération Platini n’a pas été bénéfique ou retranscrite sur le terrain. C’est la faillite d’un système, plus que d’une équipe ou d’un entraineur. La relève n’a pas le niveau ou plutôt n’a pas de repères. Les joueurs n’ont pas l’habitude de jouer. Il faut croire que la défaite d’Oslo n’aura pas remis en selle cette équipe en perdition en manque de qualités humaines ( conflits entre anciens et nouveaux) et techniques. Le but allemand à la dernière minute (victoire 0-1…) ne sera qu’une anecdote de plus dans cette année si triste…

La bérézina des bleus (86-89) : retour à la case départ (France-norvège)

février 28, 2010 Laisser un commentaire

Henri Michel a-t-il son match type ? On le pensait après l’URSS. On le croit plus après France-Norvège !! Devant un stade clairsemé (31 000 spectateurs, dont 19 700 scolaires !), les bleus vont retrouver leurs vieux démons : un manque d’imagination indéniable. Sans créativité et de milieu capable de peser dans l’entre jeu. Car devant, les attaquants (Cantona et Fargeon) ne sont pas maladroits. Mais le constat est flagrant : la France n’arrive pas à leur donner de bons ballons, à se créer des occasions dangereuses. Pour palier à ce vide créatif, Michel adopte un nouveau schéma tactique avec deux stoppeurs (Sonor et Sénac), un libero (Boli) et un arrière gauche avancé (Amoros); au milieu, Fernandez reste demi-centre balayeur et Touré faux ailier-droit/meneur de jeu tandis que Bijotat a un rôle de relayeur défensif à gauche et Anziani un rôle hybride dans l’axe. Tout ça pour rien : les bleus ne s’y retrouvent pas ! Michel désarçonne tout le monde avec sa tactique farfelue. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Il n’a plus d’équipe type et  est bien obligé de tester des schémas et des joueurs (Sonor). Seul certitude : cantona est pétri de talent mais il est trop mal entouré. Il manque un Platini ou un Giresse pour faire la différence. Personne n’est rassuré : la défense prend l’eau face à de modestes norvégiens (ce ne sont pas des brésiliens !). vivement que ces éliminatoires se terminent pour recommencer une nouvelle histoire…

La bérézina des bleus (86-89) : un nul encourageant (URSS-France, 09/09/87)

février 28, 2010 Laisser un commentaire

Les Bleus savent ce qu’ils doivent faire ce 9 septembre 1987 : battre l’URSS chez elle à Moscou pour préserver ses chances d’accéder à l’euro 88. Le traumatisme de l’automne est encore dans toutes les têtes (défaite 0-2 au parc des princes). Les bleus n’ont pas beaucoup de choix face un adversaire pas maladroit des pieds : se serrer les coudes tel un mur de fer et profiter d’un coup du sort (ou de chance !) pour marquer. En bref, Henri Michel demande de faire un match sérieux comme en RDA mais avec plus de velléités offensives. Un match nul est synonyme que les bleus ne défendront pas leur titre européen. Tout commence parfaitement avec une superbe tète de José Touré sur un coup Franc d’amoros. Il ne reste plus qu’aux bleus de préserver ce score. A force de courage (à défaut de génie), d’abnégation, de parade, l’équipe de France défend vaillamment son but face aux assauts incessants des russes. Les bleus plient mais ne rompent pas. Mieux ils résistent. Seulement voilà, Les russes réussissent à trouver la faille sur une action adroitement orchestrée pour revenir à 1-1. c’en est fini de l’euro 88 ! L’esprit, l’envie était là dans une équipe inexpérimentée au niveau international (Le plus capé, Amoros a alors 48 sélections). Même si la qualité dans tous les compartiments du jeu s’est dégradée, un esprit combatif de tous les instants permet de limiter la casse. Seulement voilà, Paris ne s’est pas fait en un jour. Reste deux matchs au parc pour redorer le blason de la maison bleue

La bérézina des bleus (86-89) : Un test raté (france-RFA, 12/08/07)

février 28, 2010 Laisser un commentaire

En ce 12 aout 1987 à Berlin-ouest, L’équipe de France retrouve l’Allemagne (la RFA à l’époque) pour un match amical intéressant pour les deux équipes au regard de leur calendrier respectif (les éliminatoires pour les uns, la préparation de l’euro pour les autres).  Sauf qu’au bout de dix minutes, les bleus sont déjà menés 2-0 ! Il faut maintenant sauver la face plutôt qu’autre chose ! Les errances entrevues dans les matchs précédents sont criantes : une défense mal organisée, un milieu sans créativité, un manque de concentration. Les allemands sont vifs, entreprenants, alertes : tout pour mettre la zizanie dans le camp français. Après ces erreurs de début de match, les bleus cherchent à bien faire. C’est justement sur une action rondement mené avec en passeur Touré et Cantona buteur que l’équipe de France débloque la situation avant la mi temps. L’honneur est sauf. Il ne se passera rien d’haletant durant la seconde mi temps sinon que les bleus s’appliquent pour limiter les dégâts, dans l’urgence. On peut que le mauvais début de match laissait présager une issue douloureuse. Pourtant l’équipe sur le papier semble solide. Sur le papier oui, car le football n’est pas une somme d’individualité mais de collectif. Henri Michel va s’atteler à finir de la meilleure des manières cette année 1987 avec la fin des éliminatoires. Bon courage !

R.E.M : fables of the reconstruction (1985)

février 27, 2010 Laisser un commentaire

R.E.M, quelle institution ! Une quinzaine d’albums en trente ans de carrière, des hauts et des bas mais surtout une série de disques IRS plutôt méconnue ! De cette période (1982-1987), le groupe va façonner son style, assoir sa réputation dans le rock indépendant et prendre des risques qu’il ne prendra plus ensuite. Suite aux albums essentiels Murmur et reckoning teintés de folk, de poésie et d’harmonies mélancoliques ( les byrds ne sont pas loin !)  , le groupe va décevoir ses fans de la première heure en changeant de cap avec « fables of reconstruction. ». En effet, l’album n’est un prolongement de l’œuvre de R.E.M mais tout plutôt un changement dans la continuité. Finies la délicatesse et l’énergie, place à l’aigreur, le dépit, le mal-être. Pour bien comprendre cet état d’esprit, il faut noter qu’R.E.M enregistre pour la première fois en dehors des états unis (Londres), laissant naitre des dissensions au sein d’un groupe qui y perd là bas ses repères et son envie Le titre de l’album qui évoque la recherche du paradis perdu qu’était l’ Amérique sudiste renforce le sentiment d’agonie qui hante l’esprit du groupe . Jamais plus celui-ci ne composera de chansons aussi dures et envoutantes avec une voix lugubre, maussade. Le son du groupe certes compact et minimaliste n’est pas moins obsédant et poignant. Et même quand le groupe sort de ses gonds avec le très bon rhythm n’ blues pop « Can’t get there from here » (leur seul simple tiré du disque), la tension reste palpable comme si le groupe exprimait ses sentiments. Fan de R.E.M, j’ai pourtant mis à l’écart pendant très longtemps cet album car il était pour moi plus une erreur de parcours qu’un exercice de style. Une réécoute récente m’a en effet permis de me faire une autre opinion, qu’il fallait exprimer dans cette chronique. Comme quoi, il faut toujours laisser une seconde chance : on n’est jamais prêt à temps pour tout.

Catégories :mes disques 85-89