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Archive for the ‘mon cinéma’ Category

The Damned United

janvier 30, 2014 Laisser un commentaire

L’uns des meilleurs films de foot. Sur le légendaire Brian Clough. A lire absolument le livre 44 jours

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Bande Annonce de Bienvenue Mister Chance (VF)

décembre 27, 2013 Laisser un commentaire

Du trés grand Ashby, A revoir d’urgence !

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Hommage à Paul Newman (1925-2008)

décembre 12, 2008 Laisser un commentaire

18954212_w434_h_q80Paul Newman nous a quittés en septembre dernier et était l’un de mes acteurs fétiches. Avec une carrière au cinéma de plus de 50 ans, il a joué dans tous les styles (comédie, drame, western, action…), donné la réplique aux plus grands, avec toujours une classe au-dessus. Beau gosse (ses yeux !)  au caractère dur mais attachant, Newman était un acteur complet, capable de jouer dans tous les registres : les gangsters (« les sentiers de la perdition »), les cowboys (Butch Cassidy et le kid ») , les loosers en quete de rédemption (« le verdict »), les arnaqueurs (« l’arnaque »), les insoumis (« luke la main froide »), le male mystérieux (« le rideau déhiré ») ou encore les cyniques (« un homme presque parfait »). Son film le plus remarquable fut sans doute la couleur de l’argent de Martin Scorsese où il excelle en mentor rattrapé par ses démons (l’alcool, la triche…)  . Il gagnera à l’occasion l’oscar du meilleur acteur.Bref, on le regrettera…

Si je devais mettre en avant un des films peu connus, je choisirais la castagne, qui est surement l’un des meilleurs films basé sur le sport (ici le ice hockey). Paul newman y incarne Reggie Dunlop, joueur entraineur des Chiefs, une équipe médiocre qui est condamnée à disparaitre. Dunlop va alors tout faire pour stimuler son équipe afin de raviver la flamme en adoptant notamment un style de jeu robuste et agressif. C’est aussi sa troisième collaboration avec George Roy Hill (l’arnaque et Butch Cassidy), donc un film simple et frais.

Blow Out (Brian De Palma – 1981)

juillet 20, 2008 Laisser un commentaire

A mon avis, ce métrage est l’un des meilleurs thrillers jamais faits, « Blow Out » est un extraordinaire récit à la première personne, se basant uniquement sur la perception de son héros : l’audition. Se facteur qu’il maîtrise parfaitement sera autant son atout que la première cause de sa chute. En effet, le son y est traité tour à tour comme un métier, un hobby, la solution, une énigme et une obsession ; de ce fait, Jack (Travolta) se retrouve petit à petit prisonnier, obsédé par ce qui l’entoure. Et c’est qui le guidera tout le long de son parcours.

Film complet et rigoureux, « Blow Out » représente la destuction tragique, en un instant, de la vie d’un homme ordinaire et qui conservera à jamais les stigmates de ce drame dans sa mémoire (voir la fin bouleversante de film). De Palma signe une œuvre narrative parfaite doublée d’un authentique chef d’œuvre de suspense et d’émotion. Comme à chaque fois, la mise en scène de De Palma est le principal fil conducteur de l’intrigue (superposition de plan, écran splitter etc…) et, de plus, il offre à Travolta l’un des meilleurs rôles de sa carrière

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Le Voyeur (Peeping Tom) (Michael Powell – 1960)

juillet 20, 2008 Laisser un commentaire

A chaque visionnage, « Le Voyeur » ne perd pas de son propos dérangeant et de sa maîtrise narrative. Effectivement, encore aujourd’hui, on ne peut que constater du talent visionnaire du cinéaste sur le rôle crucial et diabolique de l’image et de sa forte influence sur des réalisateurs tel que Brian De Palma.

Peut-être que « Le Voyeur » ne risque plus de scandaliser (quoique) ; dans une époque où la violence graphique reste le véritable moteur du cinéma de genre actuel. Mais le message qu’il véhicule, beaucoup plus subtil, reste particulièrement bouillant.

A chaque meurtre, on investit malgré nous, le regard de l’assassin : on devient complice de ses impitoyables méfaits. Les images violentes et crues (nous sommes en 1960), captées par l’objectif du tueur, provoquent un certain malaise coupable. On accompagne, malgré nous, le tueur dans ses meurtres.

La caméra de notre tueur est traitée comme un véritable substitut de celui-ci et notamment lors des scènes de meurtre (ex : le substitut phallique que procure le pied pointu de la caméra).

À sa sortie en Grande-Bretagne, le film provoque un scandale et se voit censuré aussitôt.

Depuis, Le Voyeur demeure une œuvre essentielle qui, 47 ans après sa réalisation, surprend toujours par sa modernité.

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Pulsions (Dressed to kill) (Brian De Palma – 1980)

juillet 20, 2008 Laisser un commentaire


Voilà une œuvre radicale et courageuse de la part de De Palma, parfaitement maîtrisée techniquement, qui se sert d’un érotisme omniprésent et de l’horreur pour illustrer l’influence de la libido sur nos actes. Besoin naturel pour tous, c’est bien le désir sexuel qui guide les protagonistes de Pulsions.

Tout d’abord, ce film reste un hommage évident à Mr Hitchcock. La scène de la douche en est le clin d’oeil le plus frappant. Certains critiqueront cet aspect comme un manque d’originalité, mais le cinéma de De Palma demeure fort différent et contient ses thèmes propres et redondants (violence, voyeurisme, sexe…) ; c’est ce mélange qui élève le film. Avec « Pulsions », De Palma installe une réalisation sauvage et crue. C’est l’un des films les plus accomplis de De Palma sur le plan formel, il y a plusieurs niveaux et dans l’histoire et dans l’image qui est très construite et étudiée (écran partagé, fondus enchaînés, superpositions des couches, etc). Bien évidemment, il subira les foudres de la censure et les pressions diverses qui tenteront de le condamner. Mais 27 ans plus tard, cette histoire reste une pièce maîtresse incontournable du thriller à suspense, mais surtout une véritable mosaïque visuelle, méticuleusement élaborée.

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Memories of murder (Joon-Ho Bong – 2003)

juillet 20, 2008 Laisser un commentaire

Par sa richesse, sa perspicacité, sa critique de la société coréenne des années 80, son réalisme, son rythme angoissant et ses allures absurdes, ce métrage impose, encore une fois, de nouvelles références qui en font une œuvre majeure. Le film de Joon-ho Bong est une bombe à retardement qui prend un malin plaisir à malmener tous les codes imposés par le genre US. Par les portraits des 2 enquêteurs dépeints par le réalisateur, il apparaît une critique évidente sur la société coréenne des années 80. Une enquête qui plonge dans le chaos provoqué par nos 2 enquêteurs qui ne trouveront jamais le bon terrain d’entente. D’ailleurs, certain thème mis en évidence rappelle un certains « Zodiac », dans le traitement des personnages et de l’époque dans laquelle se déroule l’action.

Le réalisateur dresse le portrait de personnages profondément humains, fragiles et attachants. Agrémenté d’une fin noyée dans l’écoeurement le plus total, ce thriller cynique exhibe un regard dur sur le pays. La quête de la vérité peut ne garantir aucun aboutissement.

Joon-Ho Bong reprendra le même ton dans une autre œuvre majeure, mais cette fois-ci dans la catégorie « film de monstre » : The Host.

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Rampage (le sang du châtiment) (William Friedkin – 1988)

juillet 20, 2008 Laisser un commentaire

Contrairement à d’autres films qui élèvent le serial killer à un statu de prédateur invincible (Le silence des agneaux ou Se7en ; les exemples les plus évidents) ; l’objectif de Friedkin n’est pas de nous effrayer mais plus de s’interroger sur le phénomène « tueur en série ». Friedkin s’interroge sur les origines du mal, sur la responsabilité du tueur et de ceux qui veulent le condamner. Toute la question est de savoir si celui-ci est fou ou non (est il conscient des actes qu’il commet ? Mérite t’il la peine de mort ?…).

De tels questions qui ont poussé le réalisateur a remonté son film dans une nouvelle version « director’s Cut » qui expose un point de vue opposé à la version originale…

Sur le plan de la mise en scène, Friedkin se fait sobre et privilégie des éclairages, pour la plus part, en lumière naturelle (à l’image de « Traqué »).

Friedkin impose un registre où la réflexion prend le pas sur le spectaculaire. « Rampage » reste un film essentiel mais difficile à saisir. Un œuvre importante dans un genre qui a des difficultés à se renouveler.

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Se7en (David fincher – 1995)

juillet 20, 2008 Laisser un commentaire

Il était évident (et assez facile) de placer « se7en » dans ce classement, tant ce film à su innover au niveau de la mise en scène à l’aide d’un scénario extrêmement malin et vicieux.

David Fincher, en brillant technicien, parvient à générer un ambiance bien poisseuse et oppressant (on sent les influences de Friedkin) dès le générique de début (et quel générique, une merveillle !) que se soit en plein New-York sous la pluie, dans un appartement ou même en plein désert, il élève son métrage au statu de chef d’œuvre ; la quintessence du genre dans tout les domaine. La preuve ; quel est le film de serial killer dont vous vous rappeler le plus ? Au plan prêt ? Alors ??? Bon ; on est d’accord…

Ici, le serial killer est LA star absolue, le diable que l’on vénère, qui nous séduit. Il garde le contrôle de la situation, il domine. On reste accroché à sa queue jusqu’à la fin ; jusqu’à ce qu’il nous ouvre les portes de son entreprise vers un final dantesque.

Au final, Fincher établit une étude étouffante sur la conscience de nos actes et du châtiment. Une expérience dont on ne ressort pas indemne…

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The Devil’s Rejects (Rob Zombie – 2005)

juillet 20, 2008 Laisser un commentaire

Tout d’abord, les 1ère qualités sous-jacentes de ce métrage sont la mise en scène nerveuse, des dialogues savoureux et un casting constitué de véritables « tronches » façon « American Badass » (Otis reste, de loin, le meilleur personnage de la triplette). Rob Zombie soigne ces personnages, il les aime et ça se sent à l’écran. Ils sont les personnages principaux, les « héros pourris» de cette chevauché sanglante ; et nous sommes indirectement les complices de leur carnage. Rob Zombie impose un parti pris est réellement malsain. Il est loin de faire l’apologie de la violence gratuite ; étrangement, ce qui prime en premier lieu, c’est le plaisir que dégage le métrage, la jubilation que provoquent les situations. La violence n’est pas mise en valeur (loin de là), mais sert plus à analyser le mal qui nous ronge de l’intérieur.

La violence expose un nombre incalculable de situations intenses, insoutenables, humiliantes, le tout avec une froideur extrême et parfois couplée d’un certain humour. Ce film est un véritable paradoxe…

Tout le long du métrage, Rob Zombie vomit ses influences majeures telles que « Massacre à la tronçonneuse » et « La dernière maison sur la gauche ». Ce métrage sent la poussière du désert, la sueur, les larmes, la souffrance. Tout y est simplement brûlant comme l’enfer.

Pour continuer dans le paradoxe total, la fin du film défini totalement les intentions de Rob Zombie vis à vis du spectateur : réussissant à transformer ces psychopathes en victimes, on aurait presque pitié pour eux (le tout sur fond de « Freebird » de Lynyrd Skynyrd). Un final d’anthologie !

Sensation étrange…

Voilà ce qu’est « The Devil’s Rejects » ; un film culte, hargneux, viscéral, agressif et traumatisant. Un film qui fait l’effet d’un grand coup de pied dans l’estomac. Encore un chef d’œuvre…

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