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The Chameleons : Script of bridge (1981)

chameleonsOn peut toujours débattre de la définition de culte, de légende, de chef d’œuvre ou encore de flop ; il y aura toujours de la subjectivité dans le jugement. Et tant bien même qu’une majorité se dégage pour aller dans un sens ou dans l’autre, seul votre avis comptera. Ce qui est un top pour moi peut très bien être un bide pour vous et vice versa. A vrai dire, je n’ai rien à vendre dans mes critiques. Mon seul but est d’exprimer mon opinion sur ce que je juge et de partager ma passion. Je me fiche si les gens écouteront les disques après lecture. Tout ce qui m’intéresse c’est de rendre hommage aux disques qui baignent mon quotidien, de défendre la musique que j’aime, de faire (re) découvrir des trésors qui sont personnels. Script of bridge est de cette trempe. Un vrai bijou. Imaginez qu’avec cet album, en 1983, ils avaient mis une étoile sur orbite. Un astre qui continue de briller encore aujourd’hui. Pourquoi donc ? Parce qu’il figure parmi les meilleures réalisations du mouvement post punk- cold wave de tous les temps voire plus ! Tout y est excellent, du sol au plafond. Une ambiance d’apocalypse enchanteresse, un mur de guitares à la fois acérées et claires, une batterie métronome, des parties de claviers nébuleuses, une voix grave ou encore des compositions à tiroir bien construites ( un véritable labyrinthe pour l’esprit). Tantôt lent, tantôt soutenu le tempo nous fait voyager vers des contrées lugubres mais non moins fascinantes, le tout avec une énergie implosive et un lyrisme de qualité. Bref, vous l’aurez compris, on frôle la perfection ! Les chameleons seront source d’inspiration pour de nombreux groupes. On ne compte plus ceux qui leur doivent beaucoup. Interpol en tête. Comme tout groupe culte, le succès du disque sera confidentiel. La formation publiera ensuite deux autres excellents albums avant de disparaitre subitement nous laissant un goût d’inachevé dans nos oreilles. Mais bon, comme dirait Neil Young, il vaut mieux brûler franchement que s’éteindre à petit feu. Surtout si cela engendre un chef d’oeuvre Intemporel.

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